Une femme se noie dans le canyon de Chassezac

Elle faisait du canyoning sur la commune de Prévenchères au nord de la Lozère Une quinquagénaire partie faire du canyoning en Lozère avec un ami est morte noyée vendredi 14 septembre, après avoir été aspirée par un siphon dans lequel l’eau est montée.

L’accident s’est produit vers 13H00, quand cette femme originaire du Var a été aspirée alors qu’elle tentait de passer un siphon du canyon du Chassezac. Son corps a bouché le siphon, l’eau est montée et elle s’est noyée sous les yeux de son compagnon.

Situé sur la commune de Prévenchères, ce canyon est extrêmement fréquenté en haute saison. Il accueille environ 500 personnes par jour.

Le corps de la victime n’a pu être sorti de l’eau que vers 20H00. L’intervention des sauveteurs, qui s’est terminée vers 23H30, a duré 10h et nécessité quatre tyroliennes, le configuration du canyon rendant un hélitreuillage impossible.

Vingt-cinq sapeurs-pompiers du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux, venus de Lozère et du Gard, ont été mobilisés.

Une autre personne était décédée au même endroit de ce haut lieu du canyoning, pour les mêmes raisons, il y a une quinzaine d’années. Le trou avait été bouché avec une dalle à la suite de cet accident mais le dispositif n’avait tenu qu’une saison en raison des fortes crues qui touchaient ce canyon escarpé et très profond.

Source : article écrit par L.C. et publié le 15/09/2012 par France 3 Voir l’article

Décès d’une canyoneuse dans le Chassezac

Dans la matinée de vendredi, un couple, un homme canyoneur confirmé, et une femme, tous deux résidants dans le Var avait entrepris la randonnée en canyoning du Chassezac. L’accident s’est produit aux alentours de 13 heures La femme a été aspirée dans un siphon. L’eau est alors montée dans la vasque, provoquant sa noyade. Son compagnon a tout fait pour la sauver, en vain.

L’opération de secours a été longue et complexe., l’accident s’étant produit dans la partie la plus difficile des Gorges. La zone étant Inaccessible par hélicoptère, s’est par le sol, par brancardage, jeux de cordes et à l’aide d’un dispositif assez exceptionnel de tyroliennes que l’opération a été menée (3 d’entre elles faisaient plus de 100 m. Il y a aussi fallu mettre en œuvre un système de corde pour soulager la progression des brancardiers qui avaient 400 m de dénivelé à franchir).

Placés sous les ordres du commandant Frédéric Robert, les sapeurs-pompiers de Villefort ont été appuyés par les spécialistes des secours en milieux périlleux du GRIMP de la Lozère et du Gard. Il a aussi fallu engager une équipe de trois plongeurs subaquatiques venus également du Gard. En tout, 25 secouristes ont œuvré pendant près de 14 heures L’intervention s’est achevée peu avant minuit. La remontée des gorges à elle seule a pris 3 h 20.

Les Gorges du Chassezac sont un haut lieu du canyoning en Lozère. En haute saison elles connaissent une fréquentation de 400 personnes par jour. Les accidents graves y sont rarissimes. Mais comme le note Ben, le gérant de Grandeur Nature qui est président de l’Association des professionnels du Chassezac, le canyoning n’est pas un sport dangereux, « malheureusement comme pour toutes les autres activités de pleine nature, le risque zéro n’existe pas ».

Sur place, les premiers éléments de l’enquête confiée aux gendarmes de la brigade autonome de Villefort, renforcés par des techniciens en investigation criminelle, conclue à une mort accidentelle.

source : article publié le15/09/2012 par La Lozère nouvelle Voir l’article

A la suite de cet accident, lire également l’article  : 

Canyonning : Le Chassezac interdit aux non-diplômés

Suite a l’accident survenu il y a quelques jours au lieu dit la Rajole dans le canyon du Chassezac (Lozère), et ayant entraîné la mort d’une pratiquante de 56 ans noyée dans un siphon, la mairie de Prévenchères (Lozère) a décidé d’interdire l’accès du Chassezac sur le tronçon concerné a toute personne non diplômée en canyon, que ce soit professionnel ou fédéral.

Voir l’arrêté municipal

Nous avons contacté la FFME, fédération délégataire pour avoir sa position, nous attendons sa réponse.Avec plus de 200 morts par an en mer, on attend très vite des arrêtés interdisant la baignade sur les plages a toute personne  non munie d’un diplôme de la fédération française de natation ou d’un diplôme d’Etat de maître nageur sauveteur. En attenant vous pourrez toujours regarder le Chassezac devant votre ordinateur en visionnant le film Mad Zaks

Source article publié le 22/09/2012 par le site : Kairn.com Voir l’article